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Biographie

Jean-François Rigaudin vit à Montpellier. Né en 1959 dans le Dauphiné, c’est avec la naissance du siècle qu’il donne ses premiers coups de burin. Il tient certainement cette passion pour la sculpture d’un lointain aïeul, compagnon tailleur de pierre.

Par l’exigence qu’elle requiert, la pierre tendre blanche est sa matière de prédilection.
L’artiste doit se confronter aux contraintes inhérentes de ce matériau et composer pour que la matière garde tout son mystère. C’est pourquoi les sculptures de Jean-François Rigaudin  peuvent paraître vivantes : il va chercher l’esprit sous l’écorce de la pierre…

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A ses débuts, il trouve son inspiration sous le ciel étoilé d’Estelle, un hameau cévenol. Un endroit propice à son imagination, à la recherche de formes et de lignes de fuite. Au fil des ans, il fait du visage un travail exclusif : « il y a plus de 8 milliards d’individus sur Terre, mais combien sont semblables ? Zéro ! »…
 

Un  travail marqué par sa passion pour les énigmatiques Moaïs de l’île de Pâques. Une île sur laquelle il fit une résidence artistique en 2011. Un travail qu’il prolongera autour de sigles, de personnages et animaux mythiques rencontrés en pétroglyphes sur l’île.
Des Cévennes à son atelier de Montpellier dans lequel il travaille aujourd’hui, les têtes poussent en pleine « urbanité ». Les sculptures sont là avec leurs noms, empruntés aux différentes mythologies comme pour travailler sur des univers mystérieux.

Avec le temps, la couleur est arrivée dans le travail de l’artiste ; une couleur vive et radicale, sortant les sculptures de l’état statique en les faisant basculer dans la théâtralité… A côté de statues très colorées, il offre aussi à notre regard des oeuvres maculées de sable noir ou de verre pilé. Une nouvelle peau pour des sculptures aux formes élancées, tendues vers le bleu du ciel.

Après l’excitation des premiers coups de ciseau, et au fil des heures, la naissance des expressions apparaît comme un parcours initiatique vers l’âme. Et puis la fin, comme une déchirure qui laisse à l’artiste un manque, fier de regarder son travail achevé.
Avant de le partager, il aime mettre ses sculptures en scène, comme pour se persuader de leur existence lointaine. Un dernier moment de complicité avant de les laisser…

 

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